L’ODG cour-cheverny procède actuellement avec l’Inao à une nouvelle délimitation de l’aire géographique de cette petite appellation (moins de 60 ha actuellement) et dont l’unique cépage, le romorantin, est très rare. Cette aire va très probablement inclure celle de chambord, qui produit depuis 2019 du romorantin en vin de France sur 4 ha, issu des vignes préphylloxériques des vignerons Henry et Jean-Sébastien Marionnet. Jean d’Haussonville, le directeur du domaine national de Chambord jusqu’en janvier dernier, a toujours affiché sa volonté d’obtenir l’AOC cour-cheverny, et même de voir le nom de l’appellation se transformer en… chambord. Une ambition plutôt bien accueillie par les dirigeants des ODG cheverny et cour-cheverny. « Cet intérêt de la part de la direction de Chambord est un élément moteur pour l’AOC. Nous sommes ouverts sur le sujet, indique Jérôme Marcadet, le nouveau président de l’ODG. Nos appellations cheverny et cour-cheverny sont voisines, leurs deux noms sont très proches et facteurs de confusion pour nos clients. Et choisir le nom Chambord ne serait pas aberrant sur le plan historique, puisque le romorantin a été introduit ici par François Ier. »

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